Genoux, mains, pieds, dents, quels sont les différents types d'arthrites ?
L'arthrite septique, une pathologie peu connue
L'arthrite septique dite infectieuse aiguë se place dans la lignée des infections microbiennes, voire bactériennes connues. Aussi d'origine virale ou fongique (champignon), ce type de pathologie atteindra les articulations, du fait de la prolifération de différents germes ou d'un unique germe dans l'articulation elle-même.
Elle sera souvent la conséquence d'une infection présente ailleurs dans l'organisme, les germes idoines migrant vers l'articulation. Elle peut aussi faire suite à un trauma, une lésion traumatique, qui découle d'un aspect médical ou chirurgical : ponction articulaire, méniscectomie, infiltration intra-articulaire, placement d'une prothèse, etc.
La cause principale sera donc un micro-organisme qui dans un accès migratoire, au travers d'une plaie, du sang, d'une affection dentaire, se voit transporter et déposer dans l'articulation. De facto une inflammation sera aperçue tout comme une multiplication des germes créant une purulence au niveau du liquide articulaire. Les atteintes bactériennes quant à elle seront dans la lignée des infections connues, les staphylocoques, streptocoques, gonocoques, entérocoques pourront être les premiers responsables.
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Les Haemophilus, spirochète ou syphilis, comme les mycobactéries responsables de la tuberculose, pourront aussi être des éléments déclencheurs. Certains cas faisant suite à une infection virale sont aussi à mentionner, le parvovirus, comme la rougeole ou les oreillons seront autant d'aspects à prendre en considération.
L'arthrite rhumatoïde la plus connue des arthrites
La polyarthrite rhumatoïde (PR) ou arthrite rhumatoïde reste très connue aussi. Maladie inflammatoire et dégénérative, elle se caractérisera par de fortes affections articulaires, ces dernières étant majoritairement à la fois bilatérales, à la fois symétriques. La déformation des articulations et à terme la destruction complète de l'articulation seront les visions à termes de la pathologie.
Peu de signes cliniques seront avancés en début de pathologie, et le retard complet des érosions articulaires contraindra souvent une prise en charge tardive. Maladies auto-immunes, s'attaquant donc au système immunitaire, les polyarthrites peuvent avoir des facteurs génétiques ou environnementaux, voire combinaison des deux, pour origine.
Les symptômes principaux seront concentrés autour de douleurs musculosquelettiques chroniques et secondaires. Elle n'est pas pour autant rare dans la mesure où elle demeure le rhumatisme inflammatoire disposant de la plus grande prévalence chez l'être humain. Sa prévalence en France est estimée à hauteur de 0,04%. Pour autant ses causes restent mal comprises, et sa physiopathologie quoi que connue reste pour le moins variée et variable. Les lymphocytes T seront en nombre anormaux dans les articulations en question. Des hypersensibilités de type IV et III seront notées, tout comme certains mécanismes immunologiques effecteurs stimulants ces les lymphocytes T, B mais aussi la sécrétion de cytokines causant les synovites, et plus loin encore les érosions articulaires.
Qu'est-ce que l'arthrite dentaire ?
La définition de l'arthrite dentaire reste quant à elle moins vaste. Réactionnelle à l'inflammation du desmodonte, d'origine souvent infectieuse (pulpe de la dent infectée), des douleurs seront ressenties dans la mâchoire, mais aussi dans les sinus (sinusites).
Si comment guérir ou comment soulager ces douleurs peut être complexe, les remèdes premiers seront une mise au repos des dents étant concernées. Le diagnostic pourra être posé par un médecin, et les signes cliniques seront souvent une rougeur au niveau de la gencive, un œdème local, mais aussi des douleurs lancinantes résistantes aux antalgiques. Les complications septiques pourront être nombreuses, il faudra donc soigner cette arthrite via un traitement de longue durée, qui pourra être discuté avec votre dentiste par exemple, et qui visera à dévitaliser la dent, ou adopter une gouttière de contention la nuit.
Zoom sur l'arthrite du pied
Problème pour le moins fréquent, l'arthrose du pied dispose de deux formes : la forme polyrhumatoïde vue plus haut, et l'arthrose en tant que telle. Si la première pathologie a été expliquée plus haut, la seconde elle caractérisera une usure normale des cartilages osseux à partir de la quarantaine voire de la cinquantaine.
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Sera notée le caractère progressif de la maladie avec entre autres comme symptômes des excroissances osseuses, une sensation de déséquilibre, une perte de mobilité, voire des raideurs et des craquements audibles. Le déplacement sera parfois inconfortable et pourra être vecteur de stress chez le patient. La cheville, comme l'orteil, la hanche, pourront être touchés par différent type d'arthrose (spondylarthrite ankylosante par exemple).
L'arthrite du genou, une des pathologie problématique
L'arthrite du genou répondra aux mêmes caractéristiques que l'arthrose du pied. Bien que d'autres types comme l'arthrite psoriasique, microcristalline, ou chronique juvénile existent, les pathologies du genou, de la main, des doigts, de l'épaule, du poignet, du coude seront les plus nombreuses. Les différences d'arthrose seront caractérisées par le type d'articulation touché, et les soigner répondra autant que faire se peut à une logique interpersonnelle.
Des mesures diététiques pourront être prises comme, une mise au repos de l'articulation concernée (rhizarthrose). Des médicaments comme le paracétamol se montreraient inefficaces. Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) type diclofénac ou ténoxicam, seraient largement plus efficaces, les métanalyses récentes démontrant une réduction globale des douleurs de plus de 20% en comparaison d'un antalgique. Les corticoïdes en infiltration, les chondroprotecteurs ou anti-arthrosiques symptomatiques (AASAL), pourront être envisagés.
D'autres traitements existent-ils pour l'arthrite de la main ou des autres parties du corps ?
L'acide hyaluronique, la prêle, l'ozone, les peptides, l'arrêt total de l'alcool, sont autant de traitement ambitieux n'ayant pas encore prouvés de leur efficacité. Les thérapies non médicamenteuses à base de médecine douce (chiropratique, ostéopathique, électrothérapique, acupuncture) tout comme les cures thermales en eaux sulfureuses pourront aider les patients atteints d'arthrite du genou ou de la main. Enfin la chirurgie préventive permettra de s'attaquer aux luxations congénitales de la hanche, à la scoliose, au genu varum. Des approches conservatrices comme l'ostéotomie, la pose de prothèses en cas d'arthrodèse (blocage total de l'articulation) seront régulièrement d'actualités.