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Comment arrêter de fumer : 3 méthodes simples et rapides à mettre en place

2023-02-15

Le tabagisme dans les grandes lignes 

L'intoxication au tabac ou tabagisme reste encore aujourd'hui une des addictions les plus nocives pour l'être humain. De nature physiologique et psychique, dans une logique d'abus de tabac, cette intoxication reste pour le moins complexe à endiguer. 

Provoquant une dépendance, le tabagisme sera responsable de diverses pathologies comme des cancers, ou des maladies cardiovasculaires, et peu importe qu'il soit actif ou passif. Fumé au travers de cigarettes, pipes, narguilés, ou encore joints et cigares, le tabac dispose dans tous les cas d'une dangerosité affichée pour l'organisme. Sa prévalence sera de 26,9% en France là où elle ne sera que de 28% en Hongrie, 21% en Belgique, 26% en Espagne, ou 21% au Luxembourg. Seule la Russie bat se chiffre avec une prévalence de 34% en 2009.

Les conséquences sanitaires sur la population seront donc élevées. Il est d'ailleurs admis selon les récentes recherches épidémiologiques que le tabac se positionne comme la cause absolue des morts évitables dans le monde. Plus de six millions de personnes en mourraient par an, au travers d'AVC, d'attaques cardiaques, emphysèmes, cancer type poumon, laryngé ou vessie.

L'arrêt spontané, une méthode pour arrêter de fumer

Si plusieurs méthodologies existent (patch pour arrêter de fumer progressivement, comprimés nicotiques, etc.), la principale et plus simple à aborder reste celle de l'arrêt spontané. Si le pourquoi est ici une affaire personnelle, de type familial par exemple (nouvel enfant, restructuration de la famille, problème de santés, changement de milieu social), le comment s'avère être plus complexe.

Les méthodes efficaces et meilleures façons pour arrêter de fumer sont rares, et cet arrêt spontané débutera par un "je veux arrêter de fumer" qui ensuite devra se conformer à une motivation et une volonté globale. La souffrance comblée par la cigarette devra être acceptée sans commune mesure.

La démarche repose sur la capacité de l'individu à éteindre une dernière cigarette, et miser sur la confiance personnelle pour ne plus y retoucher. Le refus spontané fonctionne à un an selon diverses sources dans plus de 3 à 7% des cas.

Les fumeurs arrêtant sans assistance extérieure s'avèrent donc capables de supporter la vie sans cigarettes, mais aussi le sevrage, les envies pressantes. Dès huit jours, le processus d'envie de fumer perd de son intensité, et les premiers bénéfices se font ressentir. Le désir de fumer sera dans tous les cas présent, mais demeurera simple à maîtriser par la capacité personnelle à y faire face. Les récidives quoi que restant importantes, font de l'arrêt spontané de fumer une méthode simple, qui fonctionnera plus ou moins efficacement d'un individu à l'autre.

Comment arrêter de fumer avec la prise en charge médicale

Stopper de fumer d'un coup demeure complexe. Si les contre-indications du tabac sont nombreuses (être enceinte par exemple), arrêter définitivement et rapidement peut trouver une solution au travers des prises en charge médicales.

La Haute Autorité de santé préconisera d'ailleurs aux professionnels d'essayer de tenter de prendre en charge médicalement les patients fumeurs, notamment dans certains cadres très précis. Dans des accès entraînant une comorbidité, ou des complications type états-dépressifs, polytoxicomanies, traitements neuropsychiatriques, le médecin fournira de précieux conseils.

Ici des services d'accompagnements seront proposés, et l'entrevue avec un tabacologue permettra d'aborder les diverses dépendances et addictions notamment psychologiques. Que soit chez le jeune de moins de 20 ans, après 30 ans, chez l'adulte de plus de 40 ans, seuls les professionnels de santé pourront fournir un environnement médical adapté. Des traitements avec ou sans ordonnance pourront être proposés.

Ce type de pratique et de méthode répond aux questions du "est-ce que c'est facile" du "comment facilement arrêter de fumer" du "que faire", dans la mesure ou un accompagnement, voire même une équipe médicale, vous aidera à avancer dans votre lutte journalière contre le tabac, les cigares, ou la cigarette.

Les substituts nicotiniques une alternative

Beaucoup s'interrogent sur combien de temps dure l'arrêt du tabac. Dans le cadre d'une cure de substituts nicotiniques, le taux d'arrêt à 12 mois est augmenté de 50 à 70% selon le contexte. L'efficacité s'avère donc être conséquente.

Progressivement la dépendance sera endiguée. Pour cela seront prescrits parmi les meilleurs médicaments se substituant à la nicotine au travers de patchs ou de timbres autocollants à diffusion lente. Ils permettront une titration en nicotine, supprimant ainsi les sensations de manque.

Ce type de traitement durera huit à neuf semaines, et obéira à une diminution progressive de la dose nicotinique. Les modes d'administration pourront quant à eux différer, seront proposés des gommes à mâcher, inhalateurs, voire des comprimés sublinguaux. Les timbres transdermiques se vendront en pharmacie, avec prescription obligatoire du médecin traitant chez les mineurs. Des comprimés à sucer, des vaporisateurs pourront aussi être proposés.

Ces trois méthodes décrites restent aujourd'hui les plus étudiées, la prise en charge dans le cas d'un sevrage comme les substituts nicotiniques obéiront à une logique médicale. De même l'arrêt spontané se présentera dans la lignée psychologique de l'addiction et pourra être complété à l'aide de séances de psychologies via des TCC (thérapies comportementales et cognitives).

D'autres remèdes pharmacologiques existent, des antidépresseurs psychotropes, inhibant la noradrénaline et la dopamine pourront être prescrits. Le Champix ou Chantix (varénicline) sera un des autres traitements envisagés. Néanmoins le suivi psychologique intensif hebdomadaire du patient sera nécessaire. Ses effets indésirables pouvant être graves, selon l'Agence nationale de sécurité du médicament et de produits de santé.

Dans tous les cas, l'arrêt du tabac obéit à une première volonté personnelle, qui va dans la lignée d'une prise de conscience que fumer ne s'avère pas une nécessité. Viendront ensuite les méthodes citées plus haut, pouvant être accompagnées par des ouvrages, voire se succéder entre elles.